PRÉSENTATION

INTRODUCTION

Bonjour,
Bienvenu sur le site de l’Association des anciens Étudiants en Médecine Dentaire de Genève.
Nous existons depuis 1965 et nous avons été créés dans le but de soutenir le développement d’une formation dentaire de qualité à Genève.
Encore aujourd’hui nous soutenons l’activité de la clinique universitaire de médecine dentaire de Genève.
Notre but est également de maintenir et faciliter le contact entre ses membres et la clinique universitaire.
Tous les 3 ans nous organisons un congrès qui vise à vous tenir informé des avancées scientifiques au sein de la CUMD. C’est également l’occasion de se retrouver autour d’un repas festif.
Nous récompensons par le prix L-J Baume qui est le fondateur de notre association, un de nos membre pour son rôle joué dans la réputation de notre école.
Nous apportons également un soutien financier ponctuel à des étudiants de la CUMD.

EN BREF

Forme juridique
Association suisse à but non lucratif
Siège social
Genève (Suisse)
Fondation
1965
Membres
200 adhérent·e·s

BUTS

 l’Association des anciens Étudiants en Médecine Dentaire de Genève a pour buts de:

Télécharger nos statuts

Maintenir

et faciliter le contact entre ses membres et la clinique universitaire de médecine dentaire de Genève.

Tenir

périodiquement ses membres au courant des acquisitions récentes dans le domaine des sciences et techniques odonto-stomatologiques.

Soutenir

l’activité de la clinique universitaire de médecine dentaire de Genève.

Décerner

le prix Louis J.Baume, fondateur de l’association, afin de récompenser une personnalité suisse ou étrangère de L’AEMDG qui a, en tant qu’ambassadeur, fait rayonner l’image de la clinique de médecine dentaire de Genève.

Apporter

une aide ponctuelle à des étudiants de la clinique universitaire de médecine dentaire de Genève.

Organiser

un congrès chaque 3 ans durant lequel les enseignants de la CUMD présentent les fruits de leurs recherches et les dernières évolutions de notre profession. Une soirée festive accompagne normalement cette réunion, occasion unique pour se retrouver et faire revivre l’ambiance des années estudiantines.

COMITÉ

Président

Serge Bouillaguet

Vice-président

Léonard Brazzola

Trésorière

Emilie Bétrisey

Secrétaire

Laetitia Lenga

Présidente scientifique

Susanne Scherrer

Président sortant

Giovanni Garavaglia

Membre

Davide Foschi

Membre

Jessica Mossaz-Marinic

Membre

Garance Vögeli

Membre

Simon Gruber

LE SAVIEZ-VOUS?

1835

plus de deux siècles

La plus vieille faculté de Suisse

L’école de médecine dentaire de Genève est la plus ancienne faculté de médecine dentaire publique au monde ! Elle a été fondée en 1881.

HISTOIRE

DATES CLÉS

C’est en 1881 qu’un médecin français, Gaspard Guillot, chassé de Paris par la Commune et réfugié à Genève, a l’idée de fonder un Institut de médecine dentaire, premier de son genre en Europe.

Ouverte rapidement aux femmes l’école honorera sa première diplômée, Marguerite Sigmund, en 1888.

L’année suivante la stomatologie est enseignée en même temps que l’« Art dentaire ».

En 1932, l’école devenue trop petite s’offre de nouveaux bâtiments à la rue Micheli-du-Crest et se dote, en 1941, d’un collège des professeurs.

Et c’est en 1965 que l’Association des Anciens Etudiants de l’Ecole de Médecine Dentaire (AAEEMDG) verra le jour sous l’impulsion du professeur L.-J.Baume. Jacques Holz en sera le premier président.

En 1975, l’école dentaire déménage à nouveau et s’installe dans le prolongement de la clinique de pédiatrie à la rue Barthélemy-Menn.

En 2017 la Clinique Universitaire de Médecine Dentaire (CUMD) prend ses nouveaux quartiers au 19 rue Lombard.

D’autres dates clés et d’autres informations se trouvent dans le menu déroulant.

Projet de formation et d’examen pour les dentistes de Genève

Article de la Tribune de Genève du 31 octobre 1879

« Une question bien à l’ordre du jour est celle que vient de soulever en quelques pages M. Mayor, dentiste : Des examens de dentistes en Suisse. Il n’y a pas encore bien longtemps que l’art dentaire réduit à sa plus simple expression, ne consistait que dans l’arrachement plus ou moins brutal de dents malades, saines parfois, et se trouvait être beaucoup plus l’apanage des Mengins et des bateleurs de foire que le fait d’hommes instruits, sérieux et habiles. Aujourd’hui, grâce, il faut le dire, aux travaux américains, si l’art dentaire n’a pas encore acquis ni mérité une place bien élevée dans la science, il s’est tout au moins imposé comme art scientifique, ou, si l’on veut, comme profession mécanique supérieure, et surtout des plus utiles. Qui ne reconnaît la valeur d’un dentier bien fait ? Qui conteste l’élégance et l’importance d’une mâchoire à laquelle ne manque aucun de ses attributs ? Don Quichotte ne s’écriait-il pas déjà après la perte de quatre dents et demie : « Oh ! malheureux que je suis ! j’aimerais mieux qu’ils m’eussent enlevé un bras, pourvu que ce ne fût pas celui de l’épée ; car il faut que tu saches, ami Sancho, qu’une bouche sans dents est comme un moulin sans meule, et qu’on doit mille fois plus estimer une dent qu’un diamant. »
Et de fait, la mastication est très importante au point de vue de la digestion, et par cela même de la santé : elle a pour but de diviser les aliments, de les broyer, de les rendre plus « facilement attaquables pour les sucs de l’estomac, et par cela même plus facilement absorbés »; tous les aliments, et spécialement les aliments d’origine végétale, sont beaucoup plus rapidement digérés, lorsqu’ils ont été au préalable bien triturés ; manger vite, sans mâcher suffisamment, est fréquemment une cause de dyspepsie opiniâtre ; le médecin a souvent l’occasion de donner des conseils à des personnes âgées, atteintes de dérangements fréquents d’estomac, de digestions longues et pénibles, de pesanteurs après les repas, etc. Les médicaments sont restés sans effet. Un dentier bien fait, la mastication de nouveau possible, font aussitôt disparaître ces accidents. Voilà pourquoi nous pensons, comme M. Mayor, que la fondation d’une école de dentiste est à désirer. Ce n’est que là que le jeune homme qui se voue à l’art dentaire pourra recevoir les données théoriques nécessaires, c’est-à-dire s’initier à l’anatomie et à la pathologie des parties qu’il aura à traiter. Sans ces connaissances, il ne sera jamais qu’un manœuvre, un artisan plus ou moins habile du bout de ses doigts. Certes, la prothèse dentaire ne demande avant tout qu’une habileté purement mécanique, mais les indications et contre-indications des diverses opérations dentaires exigent précisément des connaissances théoriques, et une certaine éducation médicale qui manquent encore beaucoup. Aussi la création d’une école dentaire, et par cela même l’existence d’examens sérieux correspondant à un besoin réel, en même temps que le diplôme obtenu, nous permettra de savoir à qui nous avons à faire.
Dans sa brochure, M. Mayor engage, et avec raison, les médecins à recommander à leurs clients de faire soigner leurs dents gâtées ; M. Mayor entend probablement par la que la carie la plus légère doit aussitôt être aurifiée ; fort bien et rien de plus logique ; mais ici, qu’on nous permette une observation. Nous connaissons bien des personnes qui seraient fort heureuses de profiter des bienfaits de l’aurification ou de la prothèse dentaire, mais elles en sont matériellement empêchées par les prix vraiment fantastiques qu’exigent parfois certains opérateurs. Nous sommes convaincus que si, en général, les prix d’une aurification ou d’une mâchoire artificielle étaient plus abordables, plus à la portée des bourses communes, tout en permettant au dentiste de réaliser un fort beau bénéfice, nous croyons, disons-nous, que non seulement le public (pour lequel 1000 fr. ici, 500 fr. là ne sont pas toujours menue monnaie), mais aussi les dentistes n’auraient qu’à s’en féliciter. »

Naissance de l’école dentaire de Genève

L’Ecole de médecine dentaire de Genève a été fondée en 1881. C’est en effet le 9 juillet qu’Antoine Carteret, président du Conseil d’Etat de la République et canton de Genève, fait voter une loi instituant une Ecole dentaire à Genève. Cette dernière dépendait du département de l’Instruction Publique et fut dotée de Fr 18’000.- pour l’aménagement des locaux et l’achat du matériel nécessaire aux divers enseignements. Elle restera en fonction dans ce lieu jusqu’en octobre 1932.
L’Ecole ouvre le 22 octobre 1881 et est placée sous la surveillance d’une commission du Département de l’Instruction publique dans laquelle ont figuré des noms illustres, tels ceux de Sigismond Laskowsky, Emile Young, Auguste Reverdin, Hector Christiani.
Si la première école dentaire au monde est bien le « Baltimore College of Dental Surgery », école privée crée en 1839, l’école de Genève reste la première en Europe et la première au monde avec subventions publiques. L’enseignement dispensé à Genève donne droit au titre de « chirurgien médecin dentiste », comme le préconise Pierre Fauchard en 1728.
L’école se trouvait au 16, rue de Lausanne dans un bâtiment servant d’asile pour vieillard construit en 1861 par l’ordre religieux des Filles de la Charité de St-Vincent-de-Paul. Les sœurs furent expulsées le 23 août 1875 dans le cadre du Kulturkampf (politique anticléricale du gouvernement genevois de Carteret) et leurs biens saisis par l’Etat. La maison de la rue de Lausanne rejoignit l’ensemble des biens ainsi saisis, connu sous le nom de « biens incamérés ».
Dans ses souvenirs de l’Ecole Dentaire entre 1925 et 1927, le professeur Etienne Fernex parle d’un petit hôtel particulier à la rue de Lausanne. Il précise qu’il y avait une cave où les étudiants n’allaient guère. Le professeur Julliard y avait aménagé un laboratoire odonto-technique de fortune.
Article du Journal de Genève du 14 octobre 1881
Ecole Dentaire de Genève
16, rue de Lausanne, 16
L’ouverture de cette Ecole aura lieu le 22 octobre 1881.
Les examens d’admission se feront du 15 au 20 octobre.
Commission de l’Ecole dentaire :
Président : Dr Laskowski, professeur à la Faculté de médecine, Dr Vulliet, prof, à la Faculté de médecine, Raoul Pictet, prof, à la Faculté des Sciences, Dr Marcelin, chirurgien-dentiste de New-York, prof. à l’Ecole dentaire, G. Redard, Dr. en médecine, prof, à l’Ecole dentaire.

Cours suivis dans la Faculté des Sciences.
Physique : Prof. Wartmans. Chimie inorganique : Prof. Grabe. Chimie analytique : Prof. Denis Monnier.

Cours suivis dans la Faculté de Médecine.
Anatomie normale : Prof. Laskowski. Physiologie : Prof. Maurice Schiff. Anatomie pathologique générale : Prof. Zahn. Clinique chirurgicale Prof. Julliard. Histologie normale, anatomie normale et pathologique spéciale de la cavité buccal et de l’appareil dentaire, travaux pratiques d’histologie normale et pathologique : D’Eternod, prof.supl.

Cours suivis dans l’Ecole dentaire.
Pathologie buccale ; clinique buccale et dentaire, opérations, anesthésie : Prof. C. Redard, Dr en médecine. Obturation, aurification, prothèse : Prof. Jules, Marcelin. Travaux pratiques dans les ateliers.

Cours libres.
Thérapeutique et matière médicale appliquée à l’art dentaire : Weber, dentiste autorisé. Pathologie de la cavité buccale et de l’appareil dentaire : Willemin, dentiste autorisé.
Pour tous renseignements, s’adresser au Département de l’Instruction publique, à Genève.
Le Conseiller d’Etal, chargé du Département de l’Instruction publique, Antoine Carteret.

Extrait de la Loi et du Règlement
Les cours de l’Ecole dentaire sont suivis par des élèves réguliers et par des externes. Sont inscrits comme élèves réguliers :
a) les jeunes gens sortis de l’une des deux sections du collège de Genève avec un bulletin d’admission donnant droit d’entrée au Gymnase
b) ceux qui subissent d’une manière satisfaisante des examens sur le champ d’études d’une des deux sections du dit Collège
c) ceux qui prouvent, par des diplômes ou des certificats, le même degré d’instruction.
Les externes sont exemptés des formalités d’admission prévues par la loi, mais ne sont pas admis à subir les examens.
Les docteurs en médecine, les officiers de santé, ainsi que les étudiants qui ont passé l’examen propédeutique en médecine, peuvent obtenir le diplôme de chirurgien-dentiste, après avoir suivi à l’Ecole dentaire l’enseignement de deux semestres et passé avec succès l’examen professionnel.
Extrait des Dispositions transitoires
Les dentistes autorisés à exercer l’art dentaire dans le canton de Genève, ainsi que les dentistes suisses et étrangers, diplômés ou autorisés, peuvent, dans la règle, obtenir le diplôme de l’Ecole dentaire de Genève après avoir étudié deux semestres au moins à l’Ecole et passé avec succès l’examen professionnel. Toutefois, la commission se réserve le droit de statuer sur chaque cas particulier. Les aspirants dentistes, qui étudient actuellement à Genève ou ailleurs, auront le droit de s’inscrire à l’Ecole comme élèves réguliers et pourront se présenter à l’examen propédeutique sans remplir les formalités prévues.

Six nouveaux diplômés

Article de la Tribune de Genève du 10 août 1887

« Le 7 juillet les examens professionnels avaient lieu à l’école dentaire. Six candidats étaient inscrits : M. le Dr Warynski, MM. Euler, Oser, Chavannes Pignière, Henri Redard. Ces examens ont été excellents. Le même jour trois thèses ont été soutenues pour l’obtention du diplôme de médecin-chirurgien-dentiste de l’école dentaire de Genève. La thèse du Dr Warynski avait pour titre : Sur le bec de lièvre simple et complexe au point de vue génétique et plus particulièrement sur les relations et la genèse des anomalies numériques des dents qui s’y rencontrent. M. Wiswald de Soleure avait choisi comme sujet la Cocaïne. Bonne thèse. M. Euler avait traité « des gargarismes antiseptiques ». Plusieurs bonnes expériences contenues dans cette thèse dénotent chez l’auteur un bon esprit de travail. »

Première femme diplômée

Le diplôme obtenu à Genève s’intitule désormais « diplôme de médecin-dentiste ».
Marguerite Sigmund est la première femme diplômée de l’école dentaire de Genève.

Enseignement de la stomatologie

Le professeur Camille Redard fut chargé d’assumer l’enseignement de la « pathologie des maladies de la bouche et des dents ». Le professeur Redard, en plus d’une importante activité éditoriale et politique, enseigna la stomatologie complétant ainsi l’art dentaire. Dans un travail de thèse de 1889, Jules Crepieux-Jamin relève : « en aucun cas le dentiste ne doit se limiter à l’examen de la denture » justifiant ainsi l’ouverture de l’enseignement à la stomatologie.
A cette époque, de nombreux praticiens provenant de France et de Belgique venaient à Genève pour y suivre une formation spécialisée et obtenir un titre de médecin-dentiste.

L’enseignement dentaire prit progressivement de l’importance, notamment sous l’influence du professeur Ernest Metral (nommé en 1893 professeur d’obturation, d’aurification et de prothèse).

L’école dentaire change de nom

Le 9 novembre 1918, à la suite des efforts d’Auguste Reverdin et d’Hector Christiani, alors doyen de la Faculté de Médecine, l’ancienne Ecole est rattachée à l’Université et prend le nom d’Institut dentaire de l’Université.

Le “doctorat en médecine dentaire” est créé et le « délabrement des bâtiments » est évoqué

Article du Journal de Genève du 2 novembre 1919

« Grand Conseil
M. Dufresne fait diverses recommandations. M. Willemin parle du délabrement des locaux de l’Ecole dentaire. M. Rosier trouve cette remarque un peu exagérée. Il faudra plus tard un bâtiment neuf. M. Willemin insiste. M. Poncet confirme que les Pâquis veulent conserver l’Ecole dentaire.»

Un crédit pour la reconstruction de l’Ecole dentaire

Article du Journal de Genève du 27 avril 1930

« Pour l’Institut dentaire
Au mois de mai, en même temps qu’il acceptera ou repoussera le projet de fusion des communes, le peuple devra se prononcer sur le crédit de 550.000 francs demandé par l’Etat pour la reconstruction et l’aménagement de l’Institut dentaire. 550.000 francs, même si, comme dans le cas présent, ils sont répartis en trois annuités, ne se trouvent pas dans le pas d’un cheval. Avant d’engager semblable dépense, il convient de procéder à un sérieux examen et de se demander, selon les préceptes de l’économie qui eux aussi ont force de loi : est-elle indispensable ? Eh bien, oui, elle l’est. Et voici pourquoi. Notre Ecole dentaire, fondée en 1881 et qui, par conséquent, fêtera l’an prochain son cinquantenaire, a été installée dans un bâtiment déjà ancien, rue de Lausanne. C’était alors la seule école dentaire officielle de l’Europe, et cette singularité lui valut une réputation, fort méritée d’ailleurs par la valeur des enseignements donnés ; mais réputation qu’elle a grand peine à conserver, car malgré les nombreuses réparations effectuées, le bâtiment actuel, avec ses locaux exigus et dépourvus d’aménagements modernes ne se trouve plus à la hauteur des circonstances; et loger l’école dans d’autres bâtiments qu’il faudrait à leur tour transformer n’améliorerait que momentanément la situation. Aussi notre gouvernement, qui estime avec le fabuliste que « Le moins qu’on peut laisser de prise aux dents d’autrui, c’est le mieux ! » ne voit-il qu’une seule solution raisonnable : c’est de construire. M. le professeur Pfaeffli s’est employé avec une ardeur inlassable à lui aplanir les voies. Le Département des travaux publics a donc étudié un projet de construction, sur un terrain qui borde la rue Micheli-du-Crest et que l’Etat recevra en échange d’autres parcelles qu’il possède. Cette construction, comprenant deux étages plus un rez-de-chaussée excavé, reviendra à 360.000 francs. Les frais d’installation, d’ameublement, d’équipement dentaire, en tenant compte des appareils et instruments de l’école actuelle qui pourraient être utilisés, s’élèveront à 175.000 fr., et ceux de transfert et d’aménagement à 15.000 fr. Au rez-de-chaussée se trouveront les salles destinées à la policlinique dentaire scolaire, actuellement installée dans les combles d’un immeuble de la rue Calvin, mais que mille bonnes raisons poussent à se réunir à l’école : réduction de frais généraux, utilisation des appareils de radiographie, traitements orthodontiques, etc. Fort bien. Mais, diront ceux pour qui les économies sont l’essence même de la science économique, ne peut-on laisser notre Ecole dentaire en l’état où elle se trouve, quitte à reconnaître de bonne grâce qu’il en existe de meilleures en d’autres endroits ? Assurément non. D’abord, ce n’est pas après avoir montré le chemin qu’on doit se coucher par terre. Ensuite les locaux actuels témoignent d’une déplorable vétusté et de leur totale insuffisance ; les parents, les malades commencent à s’en plaindre ; attendra-t-on qu’ils montrent les dents ? Enfin, le corps professoral de l’école est excellent, parfaitement capable de maintenir et de développer la réputation de cette institution. Mais qu’on lui apporte au moins l’instrument de travail, la possibilité de donner un enseignement conforme aux progrès de la technique et de la science moderne ! Que l’on mette à la disposition des étudiants des appareils perfectionnés, propres à les perfectionner eux-mêmes dans leur art ! La nouvelle école se trouvera tout près de l’Hôpital. Encore un gros avantage. Souvent l’hôpital éprouve des difficultés pour donner les soins dentaires urgents. Le chirurgien spécialiste auquel on fait appel est parfois sur les dents et ne peut, malgré tout son dévouement, suffire toujours à la besogne. Dans bien des cas, les professeurs de l’Ecole dentaire pourront lui apporter leur aide. Grouper les divers services médicaux dans un seul quartier, c’est agir pour le plus grand bien des professeurs, des élèves, enfin et surtout des malades. D’ailleurs, c’est bien simple ; rappelez-vous simplement la dernière nuit blanche que vous a valu une rage de dents. Et vous trouverez qu’il n’est pas de sacrifice qui ne mérite d’être consenti pour un bon institut dentaire. » P. C

Déménagement à la rue Micheli-du-Crest

En 1932, l’Institut déménagea dans un nouveau bâtiment édifié à la rue Micheli-du-Crest, en face de l’hôpital. Réalisé par Maxime Pittard, architecte SIA à Genève, le bâtiment coûta 550.000.- Le professeur Charles Pfaeffli fut le délégué de l’Institut pour le suivi et la coordination des travaux.

Article du Journal de Genève du 30 octobre 1932

« La presse visite le nouvel Institut dentaire
Il faut savoir gré à M. Paul Lachenal, président du Département de l’instruction publique, et à MM. les professeurs de l’Ecole dentaire d’avoir convié les représentants de la presse à visiter, quelques heures avant l’inauguration officielle, le nouvel Institut dentaire, à la rue Micheli-du-Crest. Le chef du département, qu’accompagnait M. Chennaz, secrétaire, fut reçu, vendredi après-midi, par M. le professeur Pfaeffli et ses collègues MM. Bardet, Guillermin, Julliard, Métral et Wartmann, professeurs à l’école dentaire, M. le prof. Christiani, président de la commission de l’Institut dentaire de l’Université. Escorté de MM. Maxime Pittard, architecte, Dr Piguet, médecin-dentiste attaché à la policlinique scolaire, les officiels visitèrent en détail le nouveau bâtiment, du sous-sol aux salles du rez-de-chaussée et du premier, s’arrêtant à chaque étage et relevant combien le nouvel institut, unique en son genre, fait honneur à la science genevoise. Nous ne reviendrons pas sur les détails de la construction et de l’aménagement intérieur. Ici même, Be a relevé, d’une plume autorisée, les caractères de l’Institut en en faisant l’historique. Disons simplement que M. Paul Lachenal et ses invités ont eu plaisir à pénétrer en des pièces qui demeurent d’habitude fermées aux profanes. Avant de se séparer pour se retrouver aujourd’hui en une séance solennelle à l’Aula, le président du Département de l’instruction publique a tenu à rendre hommage à ceux qui ont la responsabilité de l’école dentaire et dont le dévouement, l’activité et le désintéressement ont permis de mener à chef cette belle œuvre : la construction d’un institut dentaire conforme aux nécessités modernes. La reconnaissance des autorités va plus particulièrement à M. le prof. Pfaeffli, qui a fourni un travail considérable, et à M. Maxime Pittard, architecte aussi compréhensif que modeste. Associant le nom de M. le prof. Malche, conseiller aux Etats, ancien chef du département, à celui de M. Paul Lachenal, M. le prof. Pfaeffli, qui fut pour la presse le plus aimable et le plus érudit cicérone, remercia le Conseil d’Etat de son appui, assurant les autorités de tout le dévouement du corps professoral. »

Création du collège des professeurs

L’institut dentaire devient Institut de médecine dentaire. Il est créé en même temps le Collège des Professeurs.

L’Institut de médecine dentaire fête son 75ème anniversaire

Article du Journal de Genève du 20 juin 1956

« L’Institut de médecine dentaire va célébrer son 75ème anniversaire
C’est à un médecin français, Gaspard Guillot, chassé de Paris par la Commune et réfugié à Genève, que remonte l’idée d’un Institut de médecine dentaire. Celui-ci fut ouvert en 1881 dans un modeste bâtiment sis au numéro 22 de la rue de Lausanne, qui l’abrita jusqu’en 1932. A cette date, les chaires d’enseignement furent transportées dans l’édifice construit en bordure de ce qui était alors la rue Micheli-du-Crest. On doit reconnaître qu’avec la construction des nouvelles policliniques, l’Institut de médecine dentaire s’ouvre sur un cul-de-sac, devenu un parc à véhicules. L’unité architecturale du bâtiment a disparu. De fait, l’Institut semble devenu un parent pauvre dont la collaboration avec les tout proches centres hospitaliers apparaîtrait quelque peu difficile. Ecole dentaire, à l’origine, celle-ci devint, en 1918, l’Institut dentaire de l’Université, puis en 1941, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’instruction publique, Institut de médecine dentaire rattaché à la Faculté de médecine. En même temps était créé le « Collège des professeurs », plus particulièrement chargé de l’administration interne et dont la présidence fut successivement assumée par les professeur Ernest Métral, Ch.-F. Pfaeffli, qui fut l’un des grands artisans du transfert de la rue de Lausanne à la rue Micheli-du-Crest, Paul Guillermin, Ernest Comte et A.-J. Held. Le corps professoral actuel est formé des professeurs L. Baume, F. Ackermann, Etienne Fernex, A.-J. Held et Jean-Noël Nally. Parallèlement au développement de l’enseignement et des activités scientifiques, comme d’ailleurs de la clientèle toujours plus nombreuse qui s’adresse aux services de l’Institut, l’Etat a procédé à de multiples adaptations techniques, scientifiques et sociales qui font de l’Institut de médecine dentaire de Genève, un centre qui soutient parfaitement la comparaison avec les instituts analogues de Suisse et de l’étranger. Il faudrait aussi parler du rôle du Service de policlinique dont les procédés techniques, les actes opératoires, les produits anesthésiques et les antibiotiques se sont sans cesse développés ; il siérait de relever l’action du Service d’endodontie, dont l’évolution à l’institut au cours de ces vingt-cinq dernières années a été marquée par la mise en pratique et l’application de principes biologiques issus d’observations scientifiques toujours plus poussées ; on devrait également relever le développement de la chaire de prothèse dentaire amovible que les nouvelles observations et applications cliniques ont complètement transformées, grâce à une instrumentation, des techniques et des matériaux entièrement nouveaux. Tous ceux qui, à Genève et hors de nos frontières, s’intéressent à l’histoire de l’Institut de médecine dentaire liront avec profit la belle plaquette publiée à l’occasion de son anniversaire (tirage à part de la « Revue mensuelle suisse d’odontologie) ainsi que le volume de 150 pages publié en 1932 par les soins du professeur Pfaeffli et dont la documentation se réfère à l’ancienne Ecole dentaire et aux principaux événements qui s’y étaient succédés. »

Une manifestation et la création de notre association

Article du Journal de Genève du 11 mars 1965

« Les futurs dentistes s’associent aux étudiants en médecine
L’Association suisse des cliniciens de l’Institut de médecine dentaire de Genève a adressé au président du Conseil d’Etat la lettre dont copie nous a été communiquée :
« Monsieur le Président, vous connaissez, de par les nombreuses requêtes que vous ont déjà adressées nos professeurs, la situation navrante de notre Institut de médecine dentaire, et conséquemment de la médecine dentaire romande. C’est pourquoi nous, étudiants de l’Institut de médecine dentaire, conscients du rôle que nous aurons à jouer demain dans le domaine de la santé publique, avons tenu, en ce 2 novembre 1965, à nous associer à nos camarades de l’Ecole de médecine pour attirer votre attention et celle du public sur le danger que court la population de notre pays face à une situation chaque jour un peu plus alarmante. Nous espérons que vous n’y verrez pas là qu’une manifestation d’étudiants mécontents de leur sort, mais bien celle d’un groupe de futurs médecins dentistes soucieux d’affermir le but social de notre Institut et d’élever le niveau de la médecine dentaire suisse à la hauteur de la mission qu’elle doit remplir. Veuillez croire, Monsieur le Président … »

Articles du Journal de Genève du 5 octobre 1965 et de la Liberté de Fribourg du 7 octobre 1965

« Résolution des anciens étudiants de l’Institut de médecine dentaire
Les 1ers et 2 octobre, 350 anciens étudiants de l’Institut de médecine dentaire, venant de neuf pays différents se sont réunis à Genève, sous la présidence du professeur L.-J. Baume président du Collège des professeurs, pour fonder une association à but scientifique et amical. Au cours de la séance d’ouverture le conseiller d’Etat André Chavanne, le professeur Claudius Terrier, recteur de l’Université, et le professeur Jean-Jacques Mozer, doyen de la Faculté de médecine, ont évoqué dans leurs allocutions l’urgence d’une modernisation des installations actuelles afin d’augmenter le recrutement des étudiants et les services dentaires sociaux. L’assemblée générale a décidé de devenir une section de l’Association générale des anciens étudiants de l’Université et a nommé par acclamations M. Jacques Holz, chef de clinique, comme président. L’assemblée a adopté à l’unanimité une résolution concernant une aide fédérale à l’Institut de médecine dentaire de l’Université de Genève.
« L’association rappelle à la population que cet Institut est la première école dentaire d’Etat qui ait été créée dans le monde, en 1881. Le bâtiment actuel, qui a remplacé celui de la rue de Lausanne, a été construit en 1931 et, du fait de la rapide évolution de la science dentaire au cours du dernier quart de siècle, il a terriblement souffert de l’usure du temps. Unique Institut de médecine dentaire pour toute la Suisse romande, il ne répond plus aux exigences modernes pour la formation d’un nombre suffisant de praticiens dont la population de ces cantons a un si urgent besoin.
Alarmés par cette situation, les anciens étudiants de l’Institut exhortent les Chambres fédérales, d’une part, la population et les magistrats de Genève d’autre part, à prendre les mesures qui s’imposent pour la construction d’un Institut de médecine dentaire moderne qui soit à l’avant-garde des soins sociaux, et attire de nombreux étudiants de Suisse romande vers cette profession. »

Encore des problèmes à l’école dentaire

Dès 1970, la presse se fait l’écho des problèmes rencontrés par l‘Ecole de Médecine dentaire. Nous pouvons lire dans la Tribune de Genève, en 1971 : “…la grande salle clinique, où les fauteuils sont si serrés que la circulation et l’aération posent des problèmes, est équipée d’installations si usées qu’à certaines heures de pointe, les pompes à salive ne pompent plus rien, faute de pression dans les canalisations”.

Le prestigieux prix Fauchard au professeur Baume

Article du Journal de Genève du 14 mai 1971

Un dentiste genevois reçoit le prix Fauchard
L’ambassadeur Idar Rimestade, représentant des Etats-Unis auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, remettra la récompense de l’Elmer S. Best Mémorial de l’Académie Fauchard pour 1971 au professeur Louis Baume de l’Université de Genève, au cours d’une cérémonie qui se déroulera le 19 mai au siège de la Mission des Etats-Unis. Le Dr Baume, membre de l’Organisation mondiale de la Santé, est directeur de l’Institut de médecine dentaire de l’Université de Genève. Après avoir poursuivi ses études dans les Universités de Bâle, Berlin, Zurich et de Californie, il enseigna dans celles de Bâle et de Californie, Il travailla aussi à 1a recherche médicale sous les auspices de la Fondation Berkeley et Hooper à San Francisco. Il est l’auteur d’un grand nombre d’ouvrages sur l’endocrinologie, la nutrition expérimentale, le développement crânio-facial et sur l’épidémiologie des maladies buccales et dentaires. Il fut le président de la Société suisse d’odonto-stomatologie. L’Académie Pierre Fauchard fut fondée en 1936. Ses membres sont élus pour leur contribution au progrès de l’art et de la science dentaire. Elle porte le nom du « père de la médecine dentaire moderne » qui exerça cette profession à Paris au XVIIIe siècle et laissa d’importants travaux. Le prix de l’Elmer S. Best Memorial a été créé en 1961 pour honorer la mémoire d’un des fondateurs et secrétaire de l’Académie Fauchard. Il a pour but de récompenser une contribution marquante dans le domaine de l’art dentaire pratiqué en dehors des Etats-Unis. La dernière fois que cette distinction a été décernée à un habitant de Genève, ce fut en 1966 lorsque l’ambassadeur Tubby la remit au Dr Mario Chaves, directeur de la Division de l’hygiène dentaire de l’OMS.
Professeurs et étudiants en grève à l’Ecole dentaire de Genève pour protester solidairement contre le numerus clausus Les 110 étudiants de l’Institut de médecine dentaire de l’Université de Genève, ainsi que les assistants, se sont mis en grève mardi, pour une journée. Ils sont soutenus par l’ensemble de leurs professeurs. Ce mouvement a été décidé pour protester contre le numerus clausus imposé en raison de l’insuffisance des locaux, et contre les conditions de travail et d’hygiène déplorables, car « tous les moyens légaux pour attirer l’attention des autorités sur ce problème ont été utilisés sans succès ». Les urgences sont cependant assurées par les assistants de l’institut. Les étudiants dentistes des universités de Genève, de Lausanne et de Fribourg ont été invités à visiter durant cette journée les installations qu’ils devront utiliser, s’ils ne sont pas exclus par le numerus clausus, pour la suite pratique de leurs études (quatre semestres cliniques). Tous sont concernés, puisque l’Ecole de médecine dentaire de Genève est la seule de Suisse romande. Les étudiants et les professeurs réclament la réalisation rapide d’un projet déjà élaboré, et qui leur donnerait satisfaction : un bâtiment de 4000 mètres carrés, qui permettrait d’assurer la formation de 70 praticiens par année, nombre nécessaire pour les besoins de la population ; actuellement, 10 nouveaux étudiants seulement pourront être admis à la prochaine rentrée d’automne, faute de place. Il faudrait en outre pouvoir assurer la formation d’hygiénistes dentaires, ce qui n’est actuellement pas possible faute de locaux, et fournir des possibilités de recherches. Les grévistes demandent que le Grand Conseil entre en matière sur ce projet vendredi, lors de sa dernière séance avant l’été. (ATS)

Grève à l’Ecole dentaire

Article de la Gazette de Lausanne du 14 juin 1972

« Professeurs et étudiants en grève à l’Ecole dentaire de Genève pour protester solidairement contre le numerus clausus
Les 110 étudiants de l’Institut de médecine dentaire de l’Université de Genève, ainsi que les assistants, se sont mis en grève mardi, pour une journée. Ils sont soutenus par l’ensemble de leurs professeurs. Ce mouvement a été décidé pour protester contre le numerus clausus imposé en raison de l’insuffisance des locaux, et contre les conditions de travail et d’hygiène déplorables, car « tous les moyens légaux pour attirer l’attention des autorités sur ce problème ont été utilisés sans succès ». Les urgences sont cependant assurées par les assistants de l’institut. Les étudiants dentistes des universités de Genève, de Lausanne et de Fribourg ont été invités à visiter durant cette journée les installations qu’ils devront utiliser, s’ils ne sont pas exclus par le numerus clausus, pour la suite pratique de leurs études (quatre semestres cliniques). Tous sont concernés, puisque l’Ecole de médecine dentaire de Genève est la seule de Suisse romande. Les étudiants et les professeurs réclament la réalisation rapide d’un projet déjà élaboré, et qui leur donnerait satisfaction : un bâtiment de 4000 mètres carrés, qui permettrait d’assurer la formation de 70 praticiens par année, nombre nécessaire pour les besoins de la population. Actuellement, 10 nouveaux étudiants seulement pourront être admis à la prochaine rentrée, d’automne, faute de place. Il faudrait, en outre, pouvoir assurer la formation d’hygiénistes dentaires, ce qui n’est actuellement pas possible faute de locaux, et fournir des possibilités de recherches. Les grévistes demandent que le Grand Conseil entre en matière sur ce projet vendredi, lors de sa dernière séance avant l’été. » (Ats)

Un crédit pour un nouveau bâtiment
Devant l’impossibilité d’installer rapidement et définitivement ce qui est devenu la Section de Médecine Dentaire, dans la cinquième étape du Centre Médical Universitaire (CMU), le Conseil d’Etat fait voter par le grand conseil, le 22 juin 1973, un crédit de 19,2 millions destiné entièrement à la médecine dentaire. Il permettra d’ériger un bâtiment, à la rue Barthélémy-Menn, en prolongement de la Clinique de Pédiatrie (construite entre 1956 et 1960 par Albert Cingria et Georges Taramasco, architectes à Genève).

Déménagement à la rue Barthélemy-Menn

La nouvelle Ecole de médecine dentaire, étudiée et réalisée par Jean-Pierre Grand et Roger Praplan, Architectes SIA-AGA à Carouge, est inaugurée pour la rentrée universitaire de l’automne 1975.
C’est le professeur Jean-Noël Nally qui a fait le relai avec les architectes. Le chantier a été difficile ; il a fallu prévoir des structures capables de recevoir l’Hôpital des Enfants lorsque la Section de Médecine Dentaire s’installerait dans ses locaux définitifs au CMU.
La nouvelle structure contient une centaine de fauteuils répartis sur trois étages.

Les étudiants font de la prophylaxie dans les rues de la ville

Article du Journal de Genève du 11 juin 1981

« Journée de prophylaxie dentaire
Les étudiants de la faculté de médecine dentaire communiquent : A l’occasion du 100e anniversaire de la faculté de médecine dentaire les étudiants organisent une journée « Prophylaxie ». Suivant le vieil adage « Mieux vaut prévenir que guérir » ils s’efforceront d’informer le public sur les possibilités modernes de garder une bonne santé dentaire et de prévenir les maladies de la cavité buccale. Cette journée d’information-conseil aura lieu le jeudi 11 juin 1981 de 10 heures à 18 heures devant la Placette Coutance, à Plainpalais et au Molard. Le public est cordialement invité à venir poser ses questions et à s’informer. »

Encore un changement de nom

La section de médecine dentaire change encore une fois de nom et devient la Clinique universitaire de médecine dentaire (CUMD).

Déménagement à la rue Lombard

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Ancien.ne.s étudiant.e.s de la CUMD, si toi aussi tu as ri, pleuré, souffert (de certain.e.s profs) puis jubilé de ton diplôme de médecin-dentiste arraché à la sueur des efforts et aux longues nuits de révision (ou autre), rejoins notre association afin de perpétuer le souvenir et les bons moments de ces années !

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